Le caire dévoilé
100 mètres de tissu de coton et 100 mètres de polyester (Esther Polie), je ne sais pas combien de panneaux sont là exactement car je travaille au pifomètre et il s’avère que mon gros nez soit un bon juge.
Il y a eu deux textures et deux fois plus de voiles. Les galabeyas sont peintes avec de la peinture fluorescente et les notes sont en papier fluorescent aussi. Une boite d’épingles, un feutre noir. Du fil de pêche, une agrafeuse. La date de la pièce est le 8 mai 2011.
L’installation est symbolique de la ville du Caire avec tous ces différents mondes qui se côtoient et qui se dévoilent petit à petit sans jamais laisser appréhender l’ensemble de cette ville gigantesque et fascinante.
On traverse des voiles pour en trouver d’autres, sans arriver au coeur, des portes s’ouvrent pour en révéler de nouvelles… Les galabeyas sur les murs représentent tous ces gens qui sont venus des campagnes et rappellent que le Caire est soutenue par leur travail et leur importance dans la ville est omniprésente.
L’installation est interactive et les papiers colorés et fluorescents sont un rappel des écrits à la main sur les murs et posters de la ville. Les spectateurs sont invités à y écrire leur propres impressions sur la ville, par cela ils complètent l’installation et l’illuminent.