Perdre le Nord



Jacqueline Benz (CHE)

2 paires de chaussures à tampons

Autre pièce à témoigner de l’intention d’entrer et sortir du lieu d’exposition ce sont les tampons qui écrivent des mots à chaque pas. Prenant la suite des tampons yalla/fen (on y va, mais où ?), cette fois les chaussures portées par un Egyptien marquent en arabe libre d’aller/où me mènent mes pas et celles portées par l’artiste répètent perdre le Nord/avec toi. La déambulation côte à côte inscrivait ainsi ces mots sur le sol à chaque pas.
Dehors, devant une banque, un attroupement a même montré que la stupéfaction faisait se mettre les mécontents à quatre pattes pour vérifier que oui, oui, on peut écrire avec les pieds…