Le rideau vert
Poussière, colle, peinture, bâche en plastique peinte et découpée, ampoule.
2,88 × 4,21 m
Pour « Le Caire mon amour » Anne du Boistesselin reprend son travail de la maison-musée en imaginant comment les différents propriétaires de cet immeuble du 7 rue Champollion auraient pu installer leurs salons. Elle décide de créer une atmosphère cairote, sans aucune nostalgie, dans l’ambiance très gaie des salons que l’on peut voir dans les films égyptiens des années 60.
Dans l’entrée de l’appartement on peut voir sur un des murs sali par la poussière, quelques formes plus claires qui font penser à des encadrements. Ces formes vont générer l’idée d’un premier salon : « le rideau vert ».
Dans une pièce vide, Anne du Boistesselin matérialise le rideau, seule trace laissée par les habitants qui n’ont pas jugé utile de l’emporter. Sur ces murs, Anne réalise avec la poussière de l’appartement, des empreintes de cadres dont on devine les motifs et la qualité des œuvres qui y étaient accrochées.